+33 (0)4 92 93 16 35

Pietro CALVI (1833-1884)Important buste féminin en bronze et marbre blanc de Carrare reposant sur un piédouche en marbre.Signé et daté 1871. H : 94 cmNote : Se rattachant à la mode de l’Orientalisme en vogue au XIXe siècle, notre buste s’inscrit dans la lignée de ceux du sculpteur Charles Cordier. Dans cette œuvre présentée au Salon de 1872 (le Salon de 1871 n’ayant pu avoir lieu en raison de la guerre franco-prussienne), le milanais Pietro Calvi figure Sélika, personnage de l’opéra « L’Africaine » de Giacomo Meyerbeer (1865). Loué par les commentateurs de l’époque – dans la Revue des Deux mondes, Ernest Duvergier de Hauranne parle de « beauté africaine », tandis que dans Sensations d’art, Jules Barbey d’Aurevilly se trouve « fixé par une caresse » à la vue l’œuvre – le buste de Calvi inspirera même le poète parnassien Léon Valade qui lui dédiera quelques vers dans La Petite anthologie du Salon de 1872 : Drapant ta noirceur dans la blanche laine Et lascive ainsi qu’un bel animal,Tu t’épanouis sans songer à mal, Comme le moka dans la porcelaine. Grâce noire ! ô jeune Hébé de couleur !Le rire a gonflé ta belle poitrine :Si tu tiens des dieux cette ample narine,C’est pour mieux humer un parfum de fleur.

LOT N° 160

Pietro CALVI (1833-1884)
Important buste féminin en bronze et marbre blanc de Carrare reposant sur un piédouche en marbre.
Signé et daté 1871. H : 94 cm

Note : Se rattachant à la mode de l’Orientalisme en vogue au XIXe siècle, notre buste s’inscrit dans la lignée de ceux du sculpteur Charles Cordier. Dans cette œuvre présentée au Salon de 1872 (le Salon de 1871 n’ayant pu avoir lieu en raison de la guerre franco-prussienne), le milanais Pietro Calvi figure Sélika, personnage de l’opéra « L’Africaine » de Giacomo Meyerbeer (1865).

Loué par les commentateurs de l’époque – dans la Revue des Deux mondes, Ernest Duvergier de Hauranne parle de « beauté africaine », tandis que dans Sensations d’art, Jules Barbey d’Aurevilly se trouve « fixé par une caresse » à
la vue l’œuvre – le buste de Calvi inspirera même le poète parnassien Léon Valade qui lui dédiera quelques vers dans La Petite anthologie du Salon de 1872 :

Drapant ta noirceur dans la blanche laine
Et lascive ainsi qu’un bel animal,
Tu t’épanouis sans songer à mal,
Comme le moka dans la porcelaine.

Grâce noire ! ô jeune Hébé de couleur !
Le rire a gonflé ta belle poitrine :
Si tu tiens des dieux cette ample narine,
C’est pour mieux humer un parfum de fleur.

Estimation basse :
Estimation haute :

Contactez-nous

33 Boulevard Maréchal Foch
06600 Antibes
Tél. : +33 (0)4 92 93 16 35
Mail : carvajalsvv@orange.fr
Notre maison de ventes aux enchères vous accueille les
Lundi, Mardi et Jeudi de 10h00 à 12h30 et de 14h30 à 18h00,
es Mercredi et Vendredi de 10h00 à 12h30.
© 2010-2024 Tous droits réservés
CARVAJAL • Maison de Ventes aux Enchères
Mentions LégalesPolitique de ConfidentialitéConditions de venteCréé par The Branding Room