Arts de la table
Lever de rideau à 10 h sur cette vacation antiboise non cataloguée. Le sommaire sera composé de meubles, objets d’art, tableaux et arts de la table. Nous invitons les amateurs à se rendre à l’exposition organisée la veille de la vente, le jeudi à partir de 10 h, pour connaître avec plus de précision ce programme.
4 200 € une Nature morte au lièvre
Commençons par la vente du samedi 14 juillet. On enregistrait 2 700 € sur une toile par Charles Labor représentant Le Port d’Antibes en 1877. Succédaient des sculptures à l’image des 2 200 € demandés pour enlever un groupe du sculpteur Jean Magrou montrant des Personnages au tigre. Un plateau façonné en argent anglais était emporté à 2 250 €. Le peintre normand Guillaume Fouace atteignait 4 200 € avec un tableau figurant une Nature morte au lièvre. Passons aux meubles avec les 1 600 € obtenus sur une commode exécutée en bois naturel au XVIIIe . Un grand bureau plat en bois naturel sculpté et mouluré, un travail de style Louis XV, trouvait acquéreur à 3 600 €. Quant à un grand miroir à parclose, réalisé en bois sculpté et doré à l’époque Régence, il était adjugé 2 000 €. La vente dominicale dispersait aux enchères des tableaux italiens des XIXe et XXe siècles provenant d’une collection régionale. L’école napolitaine était particulièrement bien représentée. Il fallait compter 1 700 € pour emporter un pastel gouaché signé du peintre Gioacchino La Pira figurant des Pêcheurs à Capri. Retenons les 1 500 € octroyés à une Nature morte aux poissons d’Ermogene Miraglia. Quant à Achille Vianelli, il était disputé jusqu’à 3 250 € pour un lavis d’encre sur papier montrant La Place Benevento en 1850.