Claude Momiron, artiste aux multiples facettes
Voici une vente en forme d’hommage au créateur qui allie avec élégance joaillerie et sculpture. 181 bijoux et sculptures estimés entre 30 et 6 000 € occupent le sommaire de cette vente dédiée à Claude Momiron. Fort d’une formation en céramique et art du tournage, il débute par la création de bijoux en maillechort intégrant des objets usuels. Mais, après avoir étudié la joaillerie et la gemmologie, il s’attaque à des réalisations plus ambitieuses – et, en deux ans, trouve le succès. Son atelier du Marais n’emploie alors pas moins de vingt personnes. Momiron s’installe par la suite à Biot, sur la Côte d’Azur, où il ouvre une galerie qui expose également des artistes de l’école de Nice. Ses bijoux en or et argent, mais aussi ses sculptures-bijoux, nous rappellent le joyeux goût des années 1970 et 1980. Pour quelques centaines d’euros, on pourra se parer de formes modernes, à l’image de ce collier plastron en feuilles de métal et métal ajouré à motifs géométriques, de 1969, dont un exemplaire est exposé au musée des Arts décoratifs de Paris (300/400 €), ou d’une rare bague en métal ornée d’une améthyste, des années 1970 (même estimation). Sa sculpture en marbre avec pièces en argent La Boule de Noebius se négociera quant à elle à 4 000/5 000 €, tandis que sa sculpture-bijou Communication première en marbre, or jaune, perles et ivoire – formée de quatre pièces de 17 x 14 x 6 cm – est annoncée à 4 000/6 000 €. Une création représentative du concept inventé par Momiron : l’on peut détacher les bijoux de leur base sculptée pour les porter, puis les y reposer le soir afin de reformer l’œuvre d’art.
SAMEDI 29 MAI, ANTIBES. CARVAJAL OVV.